vendredi 14 octobre 2011

カーミット

Kyoto, Eikando, août 2011

Même s'il n'y avait plus de thé quand on y est allé, Eikando est un de mes temples préféré. En paraphrasant Tanizaki, je pourrais dire qu'à Eikando on éprouve "cette sorte d'appréhension qui est celle que l'on ressent face à l'éternité, comme si de séjourner dans cet espace faisait perdre la notion du temps, comme si les ans coulaient sans qu'on s'en aperçoive, à croire qu'à l'instant de le quitter l'on sera devenu soudain un vieillard chenu"*.


*Junichirô Tanizaki, "Éloge de l'ombre", traduit par René Sieffert
(
谷崎 潤一郎," 陰翳礼讃")

2 commentaires:

snow a dit…

Je dois relire ce livre (en version japonaise) ...
À propos, c'est une vraie grenouille ?

Siu-Long a dit…

Tout à fait, une vraie grenouille de temple (et pas une grenouille de bénitier comme il y en a trop)