Le blog prend des vacances !

A bientôt ! Dans les jours à venir, les posts seront plus sporadiques, mais peut-être exotiques.

Visage de pierre

Saintes, juillet 2010

La crypte de l'église St Eutrope est humide le matin. Des goutelettes se condensent sur les visages de pierre, comme des larmes.

Trop bucolique

Montréal, septembre 2010

Mais où donc on trouve des coins aussi paradisiaques ? A Montréal ! Incroyable :-)

Comptine

Chine, Guangxi, mai 2008

Frère Jacques, chanté en français par les écolières miaos dans les montagnes du Guangxi !
Sacré Françoise (Grenot-Wang), elle faisait répéter ça aux enfants. C'est bien la seule région reculée de Chine où les enfants disent "bonjour" au lieu de "hello" quand ils croisent des occidentaux !

Grille

Provins, août 2010

Comme dans un précédent post, les barres verticales auraient pu être rajoutées après, dans un geste contemporain.

Marine

Montréal, septembre 2010

C'est comme une toile de Fanch Moal.

Plaine des jarres - site n°3

Phongsavan, novembre 2007

Le site n°3 est éloigné de la route principale. Pour le rejoindre, on suit un chemin à travers champs, sans s'éloigner des balises de déminage.

Message 455 : bon anniversaire, le blog !

Déjà deux ans. Deux ans de déambulations, de dilettantisme, de légèreté, de voyage et d'ailleurs.
Je cherche toujours à voir le merveilleux dans l'ordinaire, dans la naïveté que j'ai de croire que cela m'empêche de vieillir trop vite.
Comme l'année dernière, je vais revenir sur ces mois d'errance dans notre monde, duquel j'ai ramené de petites choses sous forme d'image : quelques choses de ce monde...

Je parlais du merveilleux. Mais comme dans les contes, le merveilleux peut aussi paraitre menaçant. J'aime cette ambivalence.
Le quotidien, aussi banal que des box à consigne, recèle de l'inquiétant. Inquiétant aussi les objets familiers recomposés dans une mise en scène étrange. Inquiétant enfin quand nos intérieurs confortables que l'on imagine protecteurs sont confrontés à la réalité du désastre.

Mes autres posts préférés de cette année passée sont les images que j'ai ramené de Corée (Gwangju, Heuksando, ...). Je garde pour moi mes images mentales de ce voyage. J'ai parfois à dessein choisi de ne pas faire de photo quand j'étais dans certains lieux, pour égoïstement garder pour moi seul ces instants. Ils n'appartiennent qu'à moi, ces moments brefs où je me suis échappé de ma vie pour flotter dans celle d'un double imaginaire, grisé de la liberté d'être dans un endroit ignoré de tous ceux qui savent qui je suis.

Toujours sur la Corée, j'ai reporté un petit conte qui m'avait particulièrement plu. A la base de cette histoire, il y a un mensonge. Et ce mensonge se transforme en vérité et transforme la vie des protagonistes... Cette histoire de tigre me donnait l'occasion de reparler de l'année du Tigre dans laquelle nous sommes. Année du Tigre, année des changements parait-il... On verra.

Je n'ai pas pu éviter les cartes postales. Ne pas s'y fier. Je les espère décalées, distanciées, inhabituelles. Je sors cette image de la cité interdite du lot car je l'avais prise lors de mon premier voyage en Asie. Quand je la vois, je revois aussi toute ma vie de l'époque, mes amis, mes amours, mes emmerdes.

J'ai remarqué que mes messages étaient de plus en plus envahis par des photos d'œuvres d'art. Je ne sais pas s'il faut y voir de la paresse, un manque singulier de regard sur le monde, ou n'importe quoi d'autre plus positif.

Prix spécial pour ce post qui m'a amené beaucoup de lecteurs via google : araignée du soir.
Prix du post le plus gastronomique pour la haute voltige nord américaine.

Enfin, le fait est rare, des photos de moi ici et là.

C'est tout pour aujourd'hui.
Merci à vous qui lisez ce blog !

Gwangju : galerie commerciale

Corée du Sud, Gwangju, avril 2010

Une galerie souterraine, des échoppes à perte de vue.

Festival des lanternes

Montréal, septembre 2010

Festival des lanternes de Montréal (j'avais déjà eu l'occasion de le voir en 2009).

Hublots

Hong Kong, décembre 2008

Ombres fantômes

Paris, "Ombres fantômes", octobre 2010

Installation de Jacqueline Dauriac à St Eustache pour la "nuit blanche" parisienne 2010.
Souvenir des nuits blanches 2008 et 2009.

C'est toujours l'année du Tigre !

Séoul, Gyoengbokgung, avril 2010

J’ai lu ce conte coréen que je retranscris de mémoire :

Il était une fois dans une forêt, un jeune bûcheron qui vivait avec sa mère. Un jour que le jeune homme était en forêt, il tomba nez à nez avec un tigre. Le tigre était bien décidé à le manger. Malgré sa peur, le bûcheron prétendit reconnaitre en lui son grand frère. Il le prétendit tant et si bien que le tigre fut prit d’un doute et fini par croire le jeune homme : il avait été un homme lui aussi, transformé en tigre par quelque sortilège. Le bûcheron insista pour que le tigre vienne chez lui voir sa mère qui serait si contente de le revoir. Mais le tigre refusa, honteux d’avoir négligé son devoir filial envers sa mère et d’avoir laissé ce fardeau à son petit frère. Il laissa l’homme et disparut dans la forêt.
Le lendemain matin, la mère découvrit un sanglier tué dans le jardin. Elle se réjouit de ne pas manquer de viande pendant plusieurs jours et se demanda d’où venait la bête. Son fils, lui, savait que c’était le tigre qui essayait de se racheter. Les mois passèrent et tous les jours du gibier était déposé dans le jardin. La piété filiale du tigre impressionnait vraiment le jeune homme, qui finit par considérer le tigre comme si c’était réellement son propre grand frère.
Quelques années plus tard la mère décéda. Alors le tigre ne donna plus signe de vie. Le bûcheron, qui se faisait du souci pour le tigre, partit à sa recherche. Il finit par le trouver près de la tombe de sa mère.
- Ah petit frère, dit le tigre en voyant l’homme, comme il est révolu le temps où je pouvais sentir le parfum de notre mère. Quand je chassais pour elle, j’étais heureux. Maintenant, je veux mourir.
Le tigre mourût de chagrin, et le bûcheron le pleura beaucoup. Il l’enterra juste à côté de la tombe de sa mère.

Ceci n'est pas le Colisée

Rome, mars 2007

Dans une photo en noir et blanc, il parait qu'il faut du noir et du blanc (et pas seulement plusieurs teintes de gris).
Moi je n'y connais rien en photo...

Beng Mealea

Cambodge, Beng Mealea, octobre 2005

C'est un temple un peu éloigné. J'ai beaucoup regretté d'y être allé en motodoub. C'est le seul temple laissé en l'état à dessein. Jean-Jacques Annaud y a tourné "deux frères".
Les touristes crapahutent difficilement au milieu des ruines malgré leurs chaussures coûteuses, en essayant de suivre le guide cambodgien qui grimpe partout avec ses tongs.

Roluos

Angkor, temple de Preah Ko, octobre 2005

Vue plus large du temple de Preah Ko, dont j'avais déjà posté une photo.

Tribune des soeurs malades

Saintes, juillet 2010

A l'abbaye aux dames, il y a une tribune un peu sur le côté qui permettait aux sœurs malades d'assister aux célébrations sans avoir besoin de sortir. Pratique !
De cette tribune, on a une belle vue sur l'orchestre pendant les répétitions quand se déroule le festival de Saintes.
Pour les mélomanes avertis et pour les fans de l'Orchestre des Champs Elysées, on reconnait sur la photo :
- le chef Philippe Herreweghe
- le premier violon Alessandro Moccia
et plein d'autres...

Folklore coréen

Suwon, village folklorique coréen, avril 2010

C'est vrai que tout ça est entièrement fait pour les touristes. Mais puisque l'écrasante majorité des touristes sont des coréens en visite, il y a tout de même une part d'authenticité dans tout ça.

On voit très mal les coiffes des danseurs sur la vidéo : au somment de la coiffe, il y a comme un petit ressort tournant au bout duquel est accroché un ruban, que les danseurs font tourbillonner autour d'eux avec une légère rotation de la tête.

Rien n'arrête le mauvais goût !

Provins, août 2010

Non, rien n'arrête le mauvais goût, RIEN !!! Mauvais goût en force ! Partout ! Pour tout le monde !

Eva Gonzales

Plage de Dieppe vue de la falaise ouest, château-musée de Dieppe, septembre 2010

Je ne connaissais pas Eva Gonzales qui a, semble-t-il, peint assez peu de paysages.
Celui-ci est sublime.
C'est plus beau que la réalité.