Mâcre bicorne

Taipei, mâcre bicorne, novembre 2011

C'est très étonnant, ça a une texture de châtaigne et un goût pas éloigné de la pomme de terre, légèrement plus pâteux et sucré. La forme est inattendue.

Bruine matinale

Shibuya, novembre 2011

Il est 7h00, Shibuya sort de son sommeil. Bientôt le célèbre carrefour sera noir de monde.
En chinois, bruine se dit 毛毛雨 (mao mao yu), littéralement "poil poil pluie".
En japonais c'est 霧雨 (kirisame), pluie de brouillard.

Les feuilles mortes

Séoul, octobre 2011

Une de ces feuilles est maintenant entre deux pages de mon carnet de voyage.

Ligne droite

Tokyo, novembre 2011

"Et alors vous, vous aimez la ligne droite ?"
L'architecte : "Moi ? J'adore la ligne droite !"

La fille de la N-Tower

Seoul, octobre 2011

Comme la fille ne partait pas, j'ai quand même pris la photo en râlant intérieurement. Au final, c'est très bien qu'elle soit là, ça donne un décalage à la photo. La fille est là, mais elle regarde vraiment ailleurs. Peut-être qu'elle se rêve sur une plage ?

Les fleurs de Kamakura

Kamakura, novembre 2011

On va à Kamakura voir des temples, des temples, des temples. On se surprend en novembre à y voir des fleurs, des fleurs, des fleurs.

La France japonaise à Tokyo

Shibuya, boulangerie pâtisserie et salon de thé "Jean-François"

Jean-François Lemercier, pote de Robuchon, a eu la super bonne idée de donner aux tokyoïtes ce qu'ils attendent de la France : du folklore à tartiner avec un café et un croissant beurre. Et bien mes amis, je me laisse moi-même prendre au jeu et je prends tous les matins mon petit déjeuner chez "Jean-François" au son de l'accordéon, dans un décor plus-Amélie-Poulain-tu-meurs.
Les scones sont délicieux (il y en a un divin banane-raisin), le croissant beurre est formidable, ainsi que le croissant aux amandes. J'ai même eu la (bonne) surprise de trouver de petites gâches qui rivalisent haut la main avec celles des plus renommées viennoiseries de Vendée.

Ebisu, atelier de Joël Robuchon

Joël, il sait bien qu'il faut du vrai, de l'authentique, alors merde quoi, on va pas servir nos clients dans des paillotes non plus. Et hop, un vrai château français en plein Tokyo (après vérification, c'est une reproduction, le modèle ayant été classé Monument Historique et donc in-transposable au Japon). Même la saleté de la pierre est comme en France, c'en est impressionnant.

Roppongi, école "Levain d'Antan"

Je savais déjà l'attrait des japonais pour la boulangerie et la pâtisserie française, mais je découvre que cela va au delà de ce que j'imaginais.

Aoyama, bistro "Figaro"

La seule chose qui doit manquer au bistro "Figaro" pour parfaire l'illusion d'être en France, c'est la légendaire mauvaise humeur du serveur, la politesse et la qualité de service étant primordiale au Japon.
On remarque au dessus de l'affiche une petite plaque de rue parisienne, qui donne un effet subliminal d'ambiance de Paris très réussie.


Voici quelques exemples, mais il y en a plein d'autres ! Des cafés au nom français un peu partout, des pâtisseries aussi, des restaurants. Et le plus drôle pour la fin : la "place du Gourcieux marché" dans le souterrain d'Ikebukuro (avec une plaque de rue parisienne).

Bonnets rouges

Tokyo, temple Zojo-ji, novembre 2011

Elles dégagent une telle tristesse, ces petites statues d'enfants décorées. Comme un cimetière où le temps aurait remplacé le deuil par un souvenir affectueux.

Par ailleurs je ne sais pas ce que cela représente, si mes lecteurs japonais pouvaient me laisser un commentaire , je leur serais infiniment reconnaissant.

Meiji-jingu

Tokyo, Meiji-Jingu, novembre 2011

Je suis toujours réticent à publier des photos avec des gens, et pourtant aujourd'hui au temple Meiji-Jingu, il y avait une ribambelle de petits enfants dans de beaux kimonos, les garçons comme les filles, en petits adultes miniature. C'est pour leurs 3 ans ou leurs 5 ans.
Les parents et grands parents sont là aussi, parfois en habits traditionnels.

Lost in everything

Tokyo, novembre 2011

Tokyo est gigantesque, c'est vertigineux. C'est à s'y perdre. On y trouve tout ce qu'on ne cherche pas et rien de ce qu'on cherche. C'est une immense vitrine et comme un mirage pour le non initié, perdu dans ce dédale de rues, d'autoroutes suspendues et de voies ferrées.

Quelque part, au delà des nuages

Incheon, aéroport international, octobre 2011

Au delà des nuages, un autre aéroport.

Le bel automne coréen

Corée, parc national Seorak, novembre 2011

J'ai redécouvert des sensations oubliées, des choses simples que je n'avais pas fait depuis des années comme marcher dans les feuilles mortes. Avoir un temps frais mais ensoleillé.
Merveilleux parc national Seorak !